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HALTE !

Nouveau projet à l'UNIGE

Par Sophie Sager 

Publié le 20 avr. 2021

C’est avec beaucoup d’entrain que le groupe politique universitaire de l’AESPRI nous a présenté son nouveau projet : la commission de protections hygiéniques gratuites. 

 

En effet, cette dernière, pensée par Hugo Hauvespre, est en train de mettre en place un système de distribution de protections hygiéniques gratuites à l’UNIGE. Cela s’inscrit bien évidemment dans un contexte d’initiatives similaires, notamment l’annonce écossaise de fournir des protections périodiques, à toute personne en ayant besoin. D’autres actions de la sorte sont aussi mises en place dans les grandes Universités dans le monde. 

 

En Suisse, des initiatives étudiantes existent : pour prendre l’exemple de Genève, nous pouvons citer le Collectif Genevois pour la Grève féministe, un mouvement demandant des protections hygiéniques gratuites pour toute la société. De plus, les associations féministes de l’UNIGE ont, elles aussi, soulevé le problème. Grâce à ces appels, plusieurs boîtes de distribution ont déjà été disposées par des collectifs ou des initiatives spontanées d’étudiantes dans les toilettes de l’Université. Mais ces projets ne se sont pas poursuivis dans le temps et sont ainsi restés très ponctuels. Aucun projet à caractère interfacultaire allant jusqu’au rectorat n’a encore été entrepris. Si ce dernier y répond positivement ce serait donc une première, à l’UNIGE !

 

La commission, composée d’une vingtaine de personnes, travaille ainsi sur 3 projets :

 

-A court terme : La mise en place d’une boîte de récupération, mise en place bientôt dans l’Université. Tout le monde est ainsi invité à déposer des protections hygiéniques si vous le pouvez. La demande pour mettre la boîte de récupération dans le bâtiment d’Uni mail a été faite, la commission est en attente de la réponse. Nous vous informerons de son emplacement lorsque la boîte sera installée ! Par la suite, la commission alimentera des boîtes de distribution dans les toilettes des bâtiments universitaires. Cela permettra de montrer le besoin afin d’appuyer leur projet à moyen terme. 

 

-A moyen terme, la commission aimerait l’établissement d’une assemblée avec toutes les associations facultaires de l’Université. La commission a d’ores et déjà contacté de nombreuses associations ce qui rendrait la demande qui constitue le projet à long terme plus légitime. 

 

-Finalement la commission voudrait sur le long terme, mettre en place un réseau de distributions de protections hygiéniques dans toutes les toilettes, payées par l’Université.

 

Notre journal se réjouit déjà de vous annoncer les avancées du projet, et remercie la commission pour son implication !

Par Sophie Sager

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